La directive européenne 89/48/EEC ‘relative à un système général de reconnaissance des diplômes d’enseignement supérieur qui sanctionnent des – formations professionnelles d’une durée minimale de trois ans’ met en obligation de vérifier que les qualifications d’un ressortissant d’un état membre, qui veut travailler dans un autre état, sont de même niveau que celles exigées des nationaux.
Les conditions de reconnaissance prennent en compte, si nécessaire, la pratique professionnelle et sa durée, les possibles stage d’adaptation , épreuve d’aptitude.
Pour permettre ces comparaisons entre qualifications nationales, l’UE a diffusé un ‘Cadre européen de certifications – CEC’ : connaissances, compétences, responsabilité et autonomie sont définis en huit niveaux.
Sur base du CEC, des agences spécialisées évaluent les qualifications.
Ces agences se sont associées en un réseau ‘European Network for Accreditation of Engineering Education – ENAEE’, apte à accréditer les formations d’ingénieur, et accorder un certificat sous un label : ‘EUR-ACE®’.
Pour la Belgique francophone, la ‘Commission des titres d’ingénieur – CTI’, organisme français indépendant, ayant expérience d’évaluation des formations d’ingénieur, est chargée de cette mission par des institutions d’enseignement, notamment celles d’ingénieur industriel.
Notons qu’en Belgique francophone, il existe une ‘Agence pour l’évaluation de la qualité de l’enseignement supérieur – AEQES’. De prochaines évaluations de formation d’ingénieur seront menées conjointement par ces deux organismes ‘AEQES’ & ‘CTI’.