Mythe d’ingénieur !

Il y a déjà quelque dix ans, des fédérations d’ingénieurs et des fédérations professionnelles (voir le site ‘ingenieursbelges.be – Communiqué de presse du 27 octobre 2011), voulait ‘juguler la pénurie’ d’ingénieurs dans la fédération Wallonie-Bruxelles. Probablement, il convenait d’entendre pénurie d’‘ingénieurs belges’.

Cette affirmation se retrouve aujourd’hui encore colportée dans le milieu ingénieur. Et s’appuyant sur celle-ci, le groupement d’ingénieurs est tenté de faire la publicité de sa profession, afin d’attirer la jeune génération.

L’institution d’enseignement, intéressée au premier chef, se montrera bien évidemment partie prenante ! Vu ainsi, le groupement d’ingénieurs se donne pour mission de perpétuer son existence. Continuité dans quel but. La question est-elle bien posée ?

Le tableau ci-après est explicite.  

Parmi les principaux pays d’Europe, la Belgique est bien classée !

Accordez-moi le fait qu’un pays se développe aussi bien avec ses scientifiques qu’avec ses ingénieurs.

En cette période, notre pays peut se féliciter de la qualité de ses biologistes.

Vous ne pouvez pas non plus me répondre que l’Allemagne est un pays technologiquement moins développé que la Belgique.

Alors ?

Alors, en Belgique, l’intérêt de la jeune génération pour les sciences et les technologies semble avéré. Mais intérêt pour quelle formation dans ces domaines …

A ce sujet, nous n’oublions pas ce tableau.

(Ingénieur industriel : remake ingénieur technicien ? Février 2016 – J. Dewez)

Le dévolu se porte-t-il toujours vers l’ingénieur civil et le bioingénieur ?

C’est la fierté qui est communicative, et peut motiver ; pas le slogan.

Histoire de ne pas se tromper de débat.


Article: ®J. Dewez