Mois : mars 2021

Ouverture de frontières est échange qualitatif.
Aujourd’hui, cet échange semble se limiter essentiellement à la formation ; mais le processus qui intègre l’expérience professionnelle est déjà enclenché.
Il se poursuit même. Ainsi un règlement européen de 2008 est ‘… relatif à la production et au développement de statistiques sur l’éducation et la formation tout au long de la vie’.
Il cherche à surveiller non seulement notre capacité actuelle, mais surtout notre capacité d’adaptation à l’avenir.
Raison pour investir dans l’(in)formation …

Une directive européenne 2005/36/CE, synthétise d’autres directives, et se préoccupe plus particulièrement de la reconnaissance mutuelle de professions réglementées (santé, vétérinaire, architecte, transports, intermédiaires d’assurance, contrôleurs légaux de comptes, …) ; elle considère non seulement la formation, mais de plus l’expérience professionnelle.

Quelque lien vers des site gouvernementaux

En Belgique francophone, le label EUR-ACE® est accordé par la ‘Commission des titres d’ingénieur – CTI’. Cette agence est reconnue par le gouvernement français pour l’évaluation de toutes les formations d’ingénieur, dès lors sa certification permet de se prévaloir du titre d’ingénieur en France. Mais la ‘CTI’ précise bien deux formes de service : ‘… l’admission par l’Etat français ou une évaluation permettant délivrance d’un label ‘EUR-ACE®’.’

Pour la Belgique francophone, la ‘Commission des titres d’ingénieur – CTI’, est chargée, par des institutions d’enseignement, d’effectuer l’évaluation qualitative de la formation.
En cas de réussite, les étudiants, qui terminent leurs études durant l’année de réalisation de l’évaluation, et ceux qui sont diplômés au cours de la période précisée dans l’accréditation, se prévalent du label : ‘EUR-ACE®’.

La directive européenne 89/48/EEC ‘relative à un système général de reconnaissance des diplômes d’enseignement supérieur qui sanctionnent des – formations professionnelles d’une durée minimale de trois ans’ met en obligation de vérifier que les qualifications d’un ressortissant d’un état membre, qui veut travailler dans un autre état, sont de même niveau que celles exigées des nationaux.

Un droit fondamental de l’’Union Européenne – UE’ est la liberté de circulation des personnes, dont celle des travailleurs, et son corollaire : être autorisé à exercer une activité professionnelle dans n’importe quel Etat membre, en étant traité sur un pied d’égalité avec les ressortissants de cet Etat membre.
La profession d’ingénieur est réglementée dans certains états, mais pour lever tous les obstacles qualitatifs susceptibles d’entraver cette liberté, une directive européenne 89/48/EEC ‘relative à un système général de reconnaissance des diplômes d’enseignement supérieur qui sanctionnent des – formations professionnelles d’une durée minimale de trois ans’ a été promulguée. C’est celle qui s’applique, notamment, aux formations d’ingénieurs.